dimanche 31 mars 2019

Le genre Podophyllum, de la famille des Berbéridacées, comprend neuf espèces originaires d'Amérique du Nord, d'Asie du Sud-est ou de l'Himalaya.

Ce sont des vivaces rhizomateuses des sous-bois clairs, aux larges feuilles pouvant atteindre 30 cm de diamètre, voire plus. Caduques, solitaires, peltées et, suivant les espèces, elles sont rondes ou lobées. Les fleurs blanches, rose pâle ou presque pourpres, parfumées, apparaissent en mai juin et sont suivies de fruits de forme ovale, vert chartreuse ou pourpre. Ces plantes mesurent entre 45 et 60 cm de haut.
Les podophyllums ne sont pas des plantes spectaculaires par leur exubérance, car ils n'ont souvent que 2 à 3 feuilles, parfois même une seule. Mais quelles feuilles ! Quelle beauté ! Ce sont des plantes à regarder comme on regarde un bijou. Les fleurs valent aussi le détour, ainsi que les fruits.
Ils aiment la mi-ombre – ils poussent dans leurs pays d'origine à la lisière des sous-bois – un sol frais, plutôt acide, riche en humus. Associez-les aux kirengeshomas, élégantes et raffinées, aux légers thalictrums, aux tiarelles, aux hostas, aux primevères du Japon, aux épimèdes, aux disporums
Ils sont souvent longs à s'établir mais ensuite, bien rustiques, ils peuvent vivre des dizaines d'années. Ils n'aiment guère changer de place, et ne pensez pas à les diviser avant 7 à 8 ans. Les jeunes plantes ne font qu'une seule feuille, puis une deuxième l'année suivante, puis la troisième année il y a 2 feuilles par tige, et la floraison survient, au printemps.
Si vous souhaitez profiter de leur élégance sur un balcon ou une terrasse, vous pouvez les cultiver en pot, à condition qu'ils soient protégés du soleil.
Propriétés médicinales
Si le fruit mûr est comestible dans certaines espèces, comme Podophyllum peltatum, il est toxique avant maturité. Les Amérindiens l'utilisaient pour soigner les verrues.
Ces plantes, aussi bien les espèces nord-américaines que les asiatiques, sont employées en pharmacie et en médecine pour lutter contre les cancers, en particulier celui des testicules et de la peau. Les rhizomes entrent dans la composition de produits pour traiter diarrhées et troubles hépatiques, et pour favoriser la conception. Malgré ses vertus médicinales, ce n'est pas une plante à employer par le particulier : surtout pas d'automédication !
Attention à la toxicité ! Les racines ainsi que les fruits non mûrs, les graines et les feuilles sont extrêmement toxiques. Les symptômes d'intoxication sont divers : vomissements, diarrhée, étourdissements, maux de tête, ballonnements, hypotension, confusion, etc. Soyez prudent lors de la manipulation des podophyllums, en particulier lors de la division. Lavez-vous soigneusement les mains. La simple manipulation du rhizome peut provoquer une dermite. Quant au contact avec les muqueuses et les yeux, il peut être dangereux… Il faut se méfier des belles empoisonneuses…
via OOreka


BETULA UTILIS 'MT. LUOJI'

Ce bouleau a toujours été pour moi un spectacle à chaque voyage dans l'ouest de la Chine. C'est simple, en voyant son tronc, vous pensez d'abord vous trouver au pied d'un cerisier à fleurs (du type Prunus serrula). Cette écorce marron fortement lenticellée se desquame en larges plaques. Une beauté ! Sa croissance est rapide et on le plantera en situation ombragée ou au soleil dans tous sols frais à pas trop secs, acides à neutres, même peu profonds.
Supporte les sols calcaires. Son bois est rose-rouge et il est très utilisé en Asie  dans la construction. Son écorce sert à faire du papier pour l'écriture des textes sacrés entre autres. Un grand arbre pouvant largement dépasser les 30 m de haut dans son habitat naturel. Prévoir entre 10 et 15 m environ en culture. Avec une telle écorce, ce bouleau est tout à fait spectaculaire et mérite une plus large place dans les jardins. Plants de 30/40 cm environ, quantité très limitée.

Cedric Basset





photo de la pépinière du Ventval, d'une espèce un poil diffférente


Je vous présente ce magnifique aster grimpant... Ampelaster carolinianus.    On commence a voir les premières fleurs s'ouvrir a la pépinière... On peut admirer ces fleurs de début novembre jusqu'à la fin mars. Tout l'hiver cette belle grimpante nous offre une multitude de fleurs, même sous la neige.. et oui cet aster grimpant de caroline du sud est très résistant au gel, ni la neige ni le froid ne gêne les fleurs de s'épanouir. son feuillage prends une belle teinte pourpre ce qui fait ressortir les fleurs mauves. Cet aster préfère les sols lourds mais pousse également très bien dans un sol léger. Chez Manon Rivière

Un aster... grimpant. Voilà qui n'est pas banal ! En effet, cet aster émet de longues tiges qui grimpent sur un support comme un grillage ou sur une autre plante... Autre particularité, il fleurit en... hiver ! Les fleurs rose pâle a cœur jaune sont portées au bout des rameaux de l’année. Elles ne craignent pas les grands froids et continuent de fleurir même sous la neige. Les feuilles prennent une teinte pourpre avec le froid ce qui fait ressortir ces jolies fleurs. On peut l’associer a une grimpante qui fleurit plus tôt dans la saison telle que Jasminum ou encore Lonicera. A planter dans tous les types de sol pas trop sec au soleil ou à mi-ombre. 

https://www.pepiniere-aoba.com/fr/grimpantes/157-ampelaster-carolinianus.html